Déchirure du ménisque, un accident courant de la vie quotidienne, ne finissez pas en chaise roulante...
Situé dans le genou, le ménisque est constitué de tissus fibro-cartilagineux et d’une section triangulaire séparant une partie du fémur qui est le condyle de la partie tibiale du tibia. Logé dans la cavité articulaire du genou il joue un rôle important d'amortisseur, assure le bon fonctionnement de la marche et préserve le site condylien de l'usure anormale du genou. Un genou possède deux ménisques : un ménisque interne (médial) et un ménisque externe (latéral) qui sont plus ou moins vascularisés.
Les lésions méniscales, importance et compréhension :
Les lésions peuvent être de nature asymptomatique, liées à l'âge, à une lésion dégénérative du ménisque ou de nature aigüe suite à un traumatisme bénin comme un faux mouvement ou une rupture ligamentaire.
Les lésions asymptomatiques dites "normales" apparaissent le plus souvent chez des personnes de la cinquantaine sous une forme de douleur anodine, ponctuelle qui arrive pas à pas. Selon la nature de la déchirure la seule issue possible dans le cas d'un blocage total du genou sera une intervention chirurgicale qui permettra de retirer une partie du ménisque. La méniscectomie permettra d'atténuer cette gêne et de rétablir son fonctionnement. Dans le cas où la gêne est présente et qu’il n'y a pas de blocage de genou, des études ont montré clairement qu'il n'y avait pas de différence entre entreprendre une intervention chirurgicale et entreprendre des exercices de réhabilitation[1]. On est en droit de se poser la question si sur le long terme ce type d'intervention chirurgicale peut être à l'origine de l’apparition précoce d'arthrose. Les ménisques n'ayant plus la fonction d'amortisseur, l'arthrose semble être inévitable.
Les personnes les plus vulnérables aux lésions asymptomatiques sont bien évidemment les personnes carencées nutritionnellement en vitamine c, les travailleurs manuels, les sportifs et les personnes pratiquant du sport régulièrement qui au cours de leurs vie ont subit des micro traumatismes[2]. A un âge plus avancé de leur vie, ces lésions sont irréversibles, la maladie s'installe, c'est le début de l'arthrose.
Les dernières études ont bien évidemment avancé dans ce sens. Un lien de causalité montre clairement que des taux de vitamine c plasmiques faibles sont présents sur des sujets atteints d'arthrose comparés au reste de la population normale. Il est important de noter que la prise de vitamine c permet d'atténuer les douleurs liées à l'arthrose et procure un effet bénéfique au stade primaire de la maladie. Il existe donc un facteur de corrélation entre la nécessité de maintenir un taux de vitamine c plasmique à des niveaux hauts dans le sang et la préservation du cartilage [3]. A ce jour, seule la vitamine c liposomale permet de maintenir tout au long de la journée des taux élevés. C'est une avancée majeure qui permettra de repousser l'échéance de l’apparition de la maladie et la mise en place d'une prothèse.
Références:
[1] : Surgery versus Physical Therapy for a Meniscal Tear and Osteoarthritis. N Engl J Med. 2013 May 2; 368(18): 1675–1684.
[2] : Journal of the American Academy of Orthopaedic Surgeons:October 2005 - Volume 13 - Issue 6 - p 407–416. Orthopaedic Care of the Aging Athlete Chen, Andrew L. MD; Mears, Simon C. MD, PhD; Hawkins, Richard J. MD
[3] : Journal of Dental and Medical Sciences (IOSR-JDMS) e-ISSN: 2279-0853, p-ISSN: 2279-0861. Volume 4, Issue 1 (Jan.- Feb. 2013), PP 10-14.A comparative study between Plasma vitamin c level and severity of knee osteoarthritis.Dr. Subhrajyoti Naskar1, Dr. Indranil Dawn2, Dr Susmita Sarkar3, Dr.Chinmoy De4, Dr. Gouranga Biswas