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Faire le tri dans son assiette ou éplucher les étiquettes dans les rayons n’est pas une mince affaire. Si les lipides ont toujours été la grosse bête noire, il est important de faire preuve de transparence à ce sujet.
Beaucoup d’interrogations restent en suspens. Bien que les acides gras dits « essentiels » pour le bon fonctionnement de l’activité cellulaire attirent peu l’attention, il n’en n’est pas moins que les autres huiles dites « trans » en font là une et affichent des records à 0% de matière grasse.
Les acides gras dits "essentiels" :
Ces acides gras dits « essentiels », n’étant pas directement synthétisés par l’organisme doivent être apportés par une alimentation adaptée. Il existe deux grandes familles d’acides polyinsaturés, les omégas 3 et les omégas 6.
Trois natures différentes pour les omégas 3 :
L’Acide Alpha-Linoléique (ALA), c’est le fameux acide gras présent dans le régime Crétois. Certaines huiles telles que l’huile de lin, l’huile de chanvre ou encore les graines de chia, graines de lins, noix… sont un bon apport en ALA.
L’Acide Eicosapentaénoïque (EPA), très difficilement synthétisable par l’organisme à partir de l’ALA, celui-ci se trouve en majeure partie dans les poissons gras.
L’ Acide Docosahexaénoïque (DHA), très difficilement synthétisable par l’organisme à partir de l’EPA, celui-ci est issu en majeure partie dans les poissons gras.
Les Oméga 6 :
L’Acide Linoléique (LA), contenu dans l’huile de palme, huile de tournesol, huile de pépins de raisin, huile de bourrache...
Une avancée alimentaire moderne pas sans conséquence….
Depuis une quarantaine d’années l’alimentation dite industrialisée a complètement changé les modes de nutrition. Un lien de causalité semble lier l’apparition des maladies « modernes » (inflammation chronique, allergie, trouble dégénératif..) et cette mutation alimentaire.
Les apports en oméga 6 dans notre alimentation aujourd’hui sont bien supérieurs comparés à l’alimentation ancestrale, il en est tout autrement pour ce qui est des omégas 3. Une carence en oméga 3 est bien réelle. L’Organisation Mondiale de la Santé préconise un apport de2 g/jour, ce qui est très loin des apports journaliers fournis par l’alimentation « moderne ».
Les bienfaits méconnus des omégas 3 sur la santé :
Dans une alimentation variée, il est essentiel d’avoir autant que possible un apport suffisant d’oméga 3 issu de différents nutriments. Leur champ d’action est vaste sur l’organisme et agit à plusieurs niveaux :
Sur le plan endocrinien, dans la fabrication des hormones sexuelles et des corticoïdes.
Sur le plan métabolique dans la synthèse de l’adénosine triphosphate(ATP) et le stockage des graisses.
Sur le plan métabolique dans la synthèse de l’adénosine triphosphate(ATP) et le stockage des graisses.
L’EPA et la DHA comme sources d’oméga 3 ont également leur rôle, dans le bon fonctionnement des cellules nerveuses, des cellules immunitaires et des cellules adipeuses.
De nombreuses études ont permis de mettre en évidence l’action bénéfique des acides polyinstaurés sur :
- les dysfonctionnements hormonaux
- les inconvénients cutanés
- les allergies
- les désagréments ostéo-articulaires
- les pertes de mémoire ou le stress
La qualité des acides gras dans nos assiettes - Nos Conseils Nutritionnistes :
Evitez autant que possible ces aliments :
Riches en acides gras « trans » : aliments issus de l’alimentation moderne (pain blanc, gâteaux, biscuits, viennoiseries, margarine…)
Limitez les acides gras saturés : charcuterie, beurre…
Les aliments à privilégier sont :
Les huiles de première pression à froid biologique (huile d’olive, huile de colza), il est important de mélanger les huiles afin d’obtenir une meilleure synergie et un large spectre d’action.
Les oléagineuses sont une très bonne source d’ALA (amandes, noix, noix de cajou…).
Privilégier les petits poissons frais, non issu de l’élevage (sardines, maquereaux...) afin de limiter leur exposition aux métaux lourds.
La supplémentation alimentaire :
Prendre de l’EPA/DHA